Stupeflip - Stupeflip Vite
Ca fait un moment que je n'ai rien posté mais à vrai dire je n'ai pas grand chose à raconter. Je crois que je suis "en depression". Pour de vrai hein, pas simplement pas bien dans mes baskets. Je dors environ 15h par jour et je suis toujours aussi fatiguée, j'ai parlé avec personne depuis plusieurs mois, je ne sors pas de chez moi sauf si j'y suis forcée pour aller acheter de la came, je ne vois plus ma famille depuis 3/4 mois... Je n'ai plus goût à rien. Je m'ennuie, mais je ne sais pas quoi faire pour aller mieux.
Toute seule je n'y arriverais pas, maintenant je le sais. Ma dépendance à pris le contrôle total de ma vie. Je mens pratiquement tous les jours pour avoir ma dose, je suis couverte de bleus et je passe mon temps à alterner défonce et manque. Quand je suis en manque je prend plusieurs anti-dépresseurs avec de l'alcool et des joints pour essayer de ne pas trop souffrir.
Y'a deux jours c'était mon anniversaire, j'ai passé la veille à paniquer, a savoir comment j'allais trouver des sous pour ne pas être malade comme un chien ce jour là. J'ai finalement troqué un jeu que je voulais absolument depuis des années et qui vient de sortir, une pièce de collection (oui je fais une collection depuis que je suis gosse, je l'avais reprise quand je suis sortie de la rue). Et j'ai été m'acheter mes 5 grammes. J'ai préféré de l'héroïne à ma collection que je fais depuis mes 8 ou 9 ans... J'ai envie de pleurer rien que d'y penser, comment j'ai pu devenir "ça", changer à ce point là. Je mens à tout le monde, je n'ai plus de personnalité. Je n'arrive même pas à pleurer, et j'ai tellement peur d'être en manque, de sortir la tête de l'eau et de me rendre compte à quel point je suis tombée bas.
Quand je prend de l'héro je ne souffre plus, j'aime tellement cette merde. La sensation que ça fait, les frissons après le premier fixe quand on a galéré pour l'avoir pendant 2/3 jours et qu'enfin on se l'injecte. D'un coup on se sent tellement bien, c'est une sensation que je ne peux même pas expliquer. J'adore les frissons que ça fait, le mal qui s'en va en une fraction de seconde, la vision qui devient rouge, la petite boule qui se sert dans la gorge et le goût dans la bouche. J'adore ça ! J'ai tellement honte de moi mais pourtant c'est vrai, j'ai tellement peur quand j'en ai plus. Je fais parfois des crises de panique, je me mets à gueuler dans la maison à insulter tout le monde et à dire que je m'en fou de tout juste qu'il m'en faut et c'est tout ! Je déteste ce que je suis devenue.
Aller voir un psy ? Pourquoi faire ? Je sais déjà ce qu'il va me dire. Que je suis toxicomane et dépressive, et surement suicidaire. J'attends l'overdose. Il va me dire que c'est parce que j'ai eu une enfance difficile, que j'ai grandi dans la rue, que je me suis faite violer et que la seule personne qui compte à mes yeux ne me regarde plus depuis plus d'un an. Tout ça je le sais ! Et les solutions il va soit me proposer des anti dépresseurs et j'ai pas besoin de lui pour en avoir, soit il va vouloir m'interner et là ca sera encore pire. Entre le sevrage, et le fait de devenir plus qu'une ordonnance... Je serais enfermée et plus aucun moyen de sortir, ça sera qu'en "eux" voudront. Je refuse de remettre ma vie au mains de medecins, je n'ai confiance en personne ! Surement pas en des psychologues qui me voient comme un cas "commun", comme une ordonnance de plus.
Alors j'ai quoi comme choix ? Comment je fais si j'ai pas réellement envie de mourir.
Plus rien ne sera jamais comme avant.
Ca fait un moment que je n'ai rien posté mais à vrai dire je n'ai pas grand chose à raconter. Je crois que je suis "en depression". Pour de vrai hein, pas simplement pas bien dans mes baskets. Je dors environ 15h par jour et je suis toujours aussi fatiguée, j'ai parlé avec personne depuis plusieurs mois, je ne sors pas de chez moi sauf si j'y suis forcée pour aller acheter de la came, je ne vois plus ma famille depuis 3/4 mois... Je n'ai plus goût à rien. Je m'ennuie, mais je ne sais pas quoi faire pour aller mieux.
Toute seule je n'y arriverais pas, maintenant je le sais. Ma dépendance à pris le contrôle total de ma vie. Je mens pratiquement tous les jours pour avoir ma dose, je suis couverte de bleus et je passe mon temps à alterner défonce et manque. Quand je suis en manque je prend plusieurs anti-dépresseurs avec de l'alcool et des joints pour essayer de ne pas trop souffrir.
Y'a deux jours c'était mon anniversaire, j'ai passé la veille à paniquer, a savoir comment j'allais trouver des sous pour ne pas être malade comme un chien ce jour là. J'ai finalement troqué un jeu que je voulais absolument depuis des années et qui vient de sortir, une pièce de collection (oui je fais une collection depuis que je suis gosse, je l'avais reprise quand je suis sortie de la rue). Et j'ai été m'acheter mes 5 grammes. J'ai préféré de l'héroïne à ma collection que je fais depuis mes 8 ou 9 ans... J'ai envie de pleurer rien que d'y penser, comment j'ai pu devenir "ça", changer à ce point là. Je mens à tout le monde, je n'ai plus de personnalité. Je n'arrive même pas à pleurer, et j'ai tellement peur d'être en manque, de sortir la tête de l'eau et de me rendre compte à quel point je suis tombée bas.
Quand je prend de l'héro je ne souffre plus, j'aime tellement cette merde. La sensation que ça fait, les frissons après le premier fixe quand on a galéré pour l'avoir pendant 2/3 jours et qu'enfin on se l'injecte. D'un coup on se sent tellement bien, c'est une sensation que je ne peux même pas expliquer. J'adore les frissons que ça fait, le mal qui s'en va en une fraction de seconde, la vision qui devient rouge, la petite boule qui se sert dans la gorge et le goût dans la bouche. J'adore ça ! J'ai tellement honte de moi mais pourtant c'est vrai, j'ai tellement peur quand j'en ai plus. Je fais parfois des crises de panique, je me mets à gueuler dans la maison à insulter tout le monde et à dire que je m'en fou de tout juste qu'il m'en faut et c'est tout ! Je déteste ce que je suis devenue.
Aller voir un psy ? Pourquoi faire ? Je sais déjà ce qu'il va me dire. Que je suis toxicomane et dépressive, et surement suicidaire. J'attends l'overdose. Il va me dire que c'est parce que j'ai eu une enfance difficile, que j'ai grandi dans la rue, que je me suis faite violer et que la seule personne qui compte à mes yeux ne me regarde plus depuis plus d'un an. Tout ça je le sais ! Et les solutions il va soit me proposer des anti dépresseurs et j'ai pas besoin de lui pour en avoir, soit il va vouloir m'interner et là ca sera encore pire. Entre le sevrage, et le fait de devenir plus qu'une ordonnance... Je serais enfermée et plus aucun moyen de sortir, ça sera qu'en "eux" voudront. Je refuse de remettre ma vie au mains de medecins, je n'ai confiance en personne ! Surement pas en des psychologues qui me voient comme un cas "commun", comme une ordonnance de plus.
Alors j'ai quoi comme choix ? Comment je fais si j'ai pas réellement envie de mourir.
Plus rien ne sera jamais comme avant.